PLV : définition, utilité et exemples pour votre communication visuelle

Un lapin en carton qui défie l’indifférence des passants derrière une vitrine : gadget naïf ou stratagème redoutable pour faire grimper les ventes ? La PLV, ce terme un peu technique pour désigner la publicité sur le lieu de vente, joue sur tous les fronts. Elle s’infiltre du rayon croulant sous les nouveautés jusqu’à la caisse, ce territoire où l’on cède volontiers à un chewing-gum vif ou à une miniature irrésistible.

Parfois discrète, souvent implacable, la PLV fait basculer l’acte d’achat du côté du désir. Derrière chaque présentoir, chaque totem, chaque affiche affûtée, c’est une mécanique de séduction qui se met en place : le regard accroche, l’envie grandit, la main se tend. Entre audace graphique et efficacité commerciale, la publicité sur le lieu de vente règne sur le théâtre du commerce silencieux.

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plv : un levier incontournable pour capter l’attention sur le lieu de vente

La PLV – oui, cette fameuse publicité sur le lieu de vente – s’est imposée comme une arme de choix dans l’arsenal du merchandising. Dans un magasin saturé de sollicitations, elle frappe fort : attirer l’œil, retenir le client, déclencher l’achat. Une silhouette colorée, un message percutant, et soudain, l’indécision s’efface. Qu’elle prenne la forme d’une affiche XXL, d’un présentoir malin ou d’un écran interactif, la PLV orchestre ce face-à-face discret qui fait basculer un produit de la simple présence en rayon à l’objet du désir.

• Affirmer l’identité de la marque : une PLV pensée avec soin imprime la marque dans les esprits, jusque dans le moindre recoin du linéaire.
• Déclencher l’achat : en théâtralisant l’espace de vente, la PLV crée l’impulsion et provoque la fameuse vente additionnelle.
• Transformer la visite en expérience : supports interactifs, mises en scène inspirantes, suggestions d’utilisation… la PLV métamorphose le shopping en aventure.

La PLV s’imbrique dans la stratégie marketing globale des enseignes. Son influence dépasse largement le supermarché : dans les boutiques pointues comme chez les pharmaciens, elle devient un atout de différenciation et de fidélisation. Bien orchestrée avec le merchandising, elle redessine le parcours du client et infléchit ses décisions, même face à un public exigeant, friand de repères visuels et de nouveautés à dénicher.

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À quoi sert réellement la PLV dans une stratégie de communication visuelle ?

La PLV ne se contente pas de mettre en valeur un produit : elle structure l’espace, aiguille le regard, façonne la perception de toute l’offre. Véritable prolongement de l’identité de marque, elle va bien plus loin que le simple emballage. Un support PLV bien conçu devient la voix et le visage de la marque, là où le client prend ses décisions.

Déployée avec habileté, elle répond à des objectifs précis :

• Mettre l’offre en lumière : la scénographie donne vie aux produits, renforce leur mémorisation et dope leur attractivité.
• Créer un temps fort sur le point de vente : l’animation d’un rayon, la création d’un espace éphémère, tout cela attire, intrigue et déclenche la découverte… puis l’achat.
• Rendre la visite inoubliable : PLV interactive, écrans, QR codes, réalité augmentée… autant d’occasions d’engagement qui cimentent la relation avec la marque.

La personnalisation fait toute la différence : chaque campagne, chaque cible, chaque nouveauté exige une PLV sur mesure. Les supports se réinventent : bornes digitales, présentoirs intelligents, dispositifs immersifs rivalisent avec les classiques affiches et bannières.

Et les résultats sont là : hausse du panier moyen, envolée des ventes pour un produit mis en avant, afflux de clients autour d’un dispositif interactif. La PLV se pilote, s’ajuste, s’intègre dans une stratégie omnicanale : le lien entre expérience physique en magasin et rebond digital devient naturel.

Panorama des principaux supports PLV et de leurs usages

Impossible de parler de PLV sans évoquer la diversité de ses supports. Le présentoir règne en maître : installé au sol ou sur un comptoir, il propulse le produit sous les yeux, incite à la manipulation, dynamise le rayon. Le totem, lui, joue la carte de la visibilité : vertical et souvent en carton, il accroche le regard dès l’entrée en magasin. Quant au podium, il fait événement : isoler une nouveauté ou un produit star, c’est provoquer l’achat spontané.

Le carton s’impose pour sa praticité, sa souplesse, son impact environnemental modéré. La vague de la PLV éco-responsable pousse à innover : matériaux recyclés, encres propres, circuits courts.

• Le kit PLV rassemble plusieurs formats : affiches, frontons, bannières, wobbler, stickers pour le sol ou la vitrine.
• L’écran digital et les applis interactives injectent du mouvement, du son, parfois de la réalité augmentée dans le parcours client.
• Le shop in shop crée un mini-univers de marque, même sur quelques mètres carrés, pour une immersion totale.

La PLV ne cesse d’évoluer : la digitalisation enrichit l’expérience, la personnalisation dope la pertinence, la conscience écologique s’impose dans chaque brief. Le choix du support façonne l’histoire racontée en magasin : rien n’est laissé au hasard.

Exemples concrets de PLV efficaces pour inspirer vos prochaines campagnes

Le paysage de la PLV regorge d’opérations frappantes. DS Smith, spécialiste du packaging, imagine des présentoirs sur-mesure : chaque brief pousse à plus de modularité, de visibilité, de respect des contraintes en rayon. Sprite, de son côté, marque les esprits en installant des kiosques PLV éclatants à l’entrée des rayons : lors du lancement d’une nouvelle saveur, impossible d’ignorer le ballet de couleurs et le pic de trafic généré autour du stand.

L’exemple de Belvedere frappe fort : sa PLV iceberg, massive et translucide, transforme la vodka en star du rayon. Le décor, prolongé sur tout le linéaire, tisse un récit visuel et informe le client. L’expérience d’achat bascule alors dans l’immersion, et la marque y gagne en aura.

• Chez Activia, le présentoir en carton trouve sa place dans le rayon frais. Il valorise la démarche durable et rend l’achat plus fluide grâce à un design pensé pour le consommateur pressé.
• YUMI Studio, pour sa part, déploie des dispositifs de PLV digitale : écrans interactifs, vidéos courtes, QR codes pour mesurer en direct l’engagement des visiteurs.

Signstore mixe supports physiques et applis mobiles : affichage dynamique, bannières connectées, stickers augmentés. Aujourd’hui, la PLV ne se contente plus d’attraper l’œil. Elle apprend, s’adapte, se mesure. Chaque passage en magasin devient une occasion de dialoguer avec le client, de le surprendre, de l’embarquer. Qui aurait pensé qu’un simple lapin en carton puisse déclencher tant de scénarios ?